Chaque année en mars, une semaine est consacrée à la courtoisie au volant.

Cette action d’envergure internationale cherche à sensibiliser chaque usager au respect de l’autre. Dans cette discipline, les français se surpassent !

 

Selon le baromètre de la Fondation VINCI Autoroutes, au chapitre des incivilités :

  • 68% admettent injurier d’autres conducteurs.
  • 59% klaxonnent quand les autres les énervent.
  • 18% descendent de leur véhicule pour “s’expliquer”.
  • 89% ont déjà eu peur du comportement agressif des autres conducteurs.

 

Les conducteurs français sont convaincus d’être exemplaires au volant : 97% citent au moins un adjectif élogieux pour décrire leur propre attitude sur la route : vigilants (74%), calmes (49%), courtois (29%), mais ils ne se voient que très peu agressifs (3%), dangereux (1%), irresponsables (1%). Les mauvais conducteurs seraient plutôt à chercher… chez les autres (pour 85% des interrogés) qui sont irresponsables (41%), dangereux (39%), agressifs (32%) et stressés (31%). 13% des conducteurs pensent même que sur la route, “c’est chacun pour soi”.

 

Pourtant, la route est un espace social soumis à énormément d’aléas et d’imprévus et partagé entre usagers bien différents de par leurs caractéristiques (allure, gabarit), leurs objectifs de déplacement, leurs compétences.

 

Comment améliorer notre courtoisie au volant ?

  • Cela passe d’abord par le respect du code de la route. Une règle me contraint ? Elle doit sans doute exister pour protéger un usager plus vulnérable de mon propre comportement. Les règles de conduite (limitations de vitesse, régimes de priorité, …) permettent de cohabiter en prévoyant le comportement des autres.
  • Favoriser l’insertion des autres dans la circulation : laisser s’engager quelqu’un sur une intersection, ralentir ou se décaler pour qu’il s’insère dans la circulation, libérer les intersections pour permettre aux conducteurs des voies adjacentes de s’engager (infraction passible d’une amende de 4ème classe, 135€ minorée à 90€).
  • Soigner sa communication : préférez l’usage des clignotants ou du bras tendu pour les cyclistes plutôt qu’un majeur rageur. Adopter un sourire plutôt qu’un langage fleuri. Un geste de remerciement (ou d’excuse quand on a fait une erreur) ne seront jamais inutiles.
  • Respecter les espaces de chacun : voies réservées, places de stationnement spécifiques, distances de sécurité, … pour la tranquillité de chacun.
  • Garder son calme. Vous n’arriverez pas plus vite en vous énervant. Le Klaxon n’a jamais favorisé la fluidité de la circulation et un accrochage ou une dispute ne fera que vous faire perdre un peu plus de temps ! Vous êtes de toute façon bloqué ? Profitez-en pour écouter de la musique ou votre émission préférée !

 

N’oubliez pas que lorsque vous vous déplacez sur l’espace routier, les enfants, conducteurs courtois de demain, vous regardent (depuis la banquette arrière ou le trottoir !)