La responsabilité des accidents est un sujet complexe qui dépend de nombreux facteurs liés au conducteur, au véhicule et à l’environnement de conduite.

 

Si les facteurs humains sont les plus fréquents (présents dans 92% des accidents graves et mortels), certains reviennent plus fréquemment que d’autres, c’est le cas de la vitesse, de l’alcool, des drogues.

 

Mais la variable la plus importante quand il s’agit de déterminer la probabilité d’avoir un accident est le sexe du conducteur.

Si chacun d’entre nous peut être impliqué dans un accident grave, il existe en effet des différences de genre dans la probabilité d’être impliqué dans un accident, dans la gravité des accidents, mais aussi dans la probabilité de perdre son permis de conduire.

 

Femme au volant, mort au tournant ?

Les études montrent que les hommes sont plus souvent impliqués dans des accidents de la route, notamment en raison de leur propension à prendre des risques et à adopter des comportements dangereux tels que la conduite en état d’ébriété ou en excès de vitesse. Ainsi, à kilomètres parcourus équivalents :

  • Trois fois moins de femmes décèdent sur la route que d’hommes.
  • 84% des auteurs présumés d’accident sont des hommes.
  • 91% des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel sont des hommes.
  • 84% des permis invalidés concernent les hommes.

 

Si pendant longtemps, la différence de mortalité entre les hommes et les femmes n’a pas fait l’objet de campagne de sensibilisation, depuis 2023 la Sécurité Routière a ciblé les hommes et leur virilité dans un spot décalé avec le slogan “Soyez l’homme que vous voulez être, mais soyez un homme vivant”.

 

Paradoxalement, les femmes ont plus de difficultés à obtenir le permis de conduire…